24/06/2015

5 PETITES CHOSES ACCOMPLIES TOUTE SEULE COMME UNE GRANDE !

Youhou ! 
Six mois sans publier ici, quelle honte. Il s'en est passé des choses pendant tout ce temps, et il va s'en passer pas mal pendant les prochaines semaines, alors patience ! Mais promis, je bosse dur pour faire encore mieux et élargir toujours un peu plus les horizons du blog !

Et c'est d'ailleurs ce qui m'a amenée à rédiger ce billet doux. A défaut de tenir un journal intime, ou de me mettre au "life project" (super idée soit dit en passant), j'ai préféré commencé à publier mes petites victoires ici, histoire de partager un peu plus mon histoire et de mettre ça noir sur blanc !

Depuis ma pré-adolescence, j'ai toujours eu un sacré cœur d’artichaut, et surtout j'ai toujours cru dur comme fer que vivre heureux avec un monsieur était le but ultime à atteindre pour chacun. Résultat des courses, comme c'est arrivé à beaucoup j'imagine : le jour où je me suis retrouvée seule, je l'ai vécu comme un terriiiiiiible drame. Et surtout, je n'avais plus aucune idée de ce que je pouvais faire. J'ai longtemps cru que toute seule, je ne savais rien faire. Pendant plus longtemps encore, j'ai attendu le bonheur en me persuadant qu'il viendrait de l'autre. A force d'attendre et d'attendre encore que mes espoirs et mes désirs se réalisent comme par magie, j'en ai oublié que j'avais de quoi agir, juste là, en moi.

Et puis un jour. J'ai pris conscience que tout ce que je rêvais de faire, ce que je désirais, je pouvais le faire. Je n'avais personne à attendre. Et puis j'ai fait des trucs cools.

1. Je suis partie en voyage à l'étranger
Ouaaaiiis, je sais, ça parait tout à fait commun. Mais en fait jusqu'à mes 21 ans je n'étais jamais partie seule en voyage ou en vacances. Et ça faisait 5 ans que je rêvais de partir à Londres voir des comédies musicales. Du coup, pendant 2 ans, j'attendais d'être majeure pour pouvoir le faire, et les 3 ans qui ont suivi, j'attendais que mon cher et tendre me le propose, me l'organise (bien sûûûûr). Et puis un jour, il a suffit d'un déclic : j'ai l'âge, j'ai l'argent, j'ai l'envie. J'ai pris mon meilleur ami sous le bras (bon c'est une image) et nous voilà partis pour trois jours de rêves éveillés à en prendre plein les yeux, les oreilles, et le ventre. Grâce à mon anxiété perpétuelle, on s'était trèèès bien organisé de façon à ce que tout se déroule de la meilleure façon possible, et ce fut le cas. A tel point que j'y retournais 8 mois plus tard avec ma jeune cousine pour son anniversaire, et que je me suis fait un petit week-end en Belgique quelques mois plus tard !

2. Me faire piercer
Là encore, je vous entends rigoler. Ben oui, mais ceux qui me connaissent, connaissent également ma monstrueuse phobie des piqûres et en rient déjà outrageusement à la vue de mes tatouages (MAIS C'EST PAS PAREIL OKAY ?). Le médusa, cette minuscule petite boule brillante au dessus de la lèvre, je le voulais depuis loooongtemps. Et comme d'habitude, j'ai attendu, me disant d'abord que j'allais être simplement déshéritée, bannie, puis que ça devait faire mal, quand même. Puis finalement, il y a 2 mois, je me suis lancée. Bon, alors oui. Ca m'a fait mal. Je me suis évanouie et ce fut tout à fait ridicule. Mais je l'ai fait !

3. Passer une audition
Cette année j'ai intégré un centre de formation de danse. Et les entrées se faisaient sur auditions. C'est sur mes 2 jambes fluettes et avec seulement 2 petites années de modern' jazz derrière moi que je m'y suis pointée, tremblante de trouille. Pour ne rien vous cacher, je m'étais inscrite à l'audition un gros mois avant, et la veille au soir je n'étais toujours pas décidée pour de bon à le faire. Je considérais cette audition comme le plus gros challenge de ma vie : je n'avais jamais passé d'auditions, encore moins en danse où je ne suis vraiment pas à l'aise... Donc apprendre des variations en quelques minutes et les présenter devant plein d'yeux qui regardent, ça m'a parut insurmontable pendant de longues semaines. Et puis là encore, j'ai mis une couche, serré le ventre, et j'y suis allée, moins sûre de moi que jamais. En sortant j'étais vidée mais heureuse. Très peu convaincue de ma prestation mais tellement soulagée de l'avoir fait. Ca a payé puisque 4 jours plus tard je recevais un mail commençant par "Félicitations !".

4. Lancer mon entreprise
Hé bien oui ! Tout de même ! Cette année a marqué le début d'une grande aventure : la Papeterie de Lennie ! Et ça a sonné comme une évidence. Gamine déjà, je dépensais les trois quarts de mon argent de poche dans la papeterie du coin pour acheter des carnets dans lesquels je n'écrivais jamais. J'ai mis une bonne vingtaine d'années à comprendre ce comportement étrange : je n'aimais pas les carnets pour leur utilité, mais pour ce qu'ils étaient (l'amour, le vrai). De jolies objets avec du papier tout propre qui sent bon et qui est prêt à recevoir tout plein de récits d'aventures et autres souvenirs. Maintenant que j'ai les compétences pour en concevoir et en fabriquer toute seule, je n'allais pas me gêner. Et le plus bel aboutissement de cette passion c'est que vous ayez été plusieurs à m'en commander, de ces objets. Alors oui ! Cette année n'était que le début ! Préparez-vous à en voir encore plus, toujours plus !

5. Déménager
Cette décision n'a pas été très évidente à prendre. A vrai dire, il y a un mois encore, j'étais persuadée de rester dans le Val d'Oise et de mener mon petit bout de chemin comme si de rien n'était. Mais la fin de l'année, l'aboutissement de mes spectacles, mes 23 ans... Tout m'indiquait que j'avais besoin de partir. Loin. Un temps tout du moins. Histoire de souffler, dans un premier temps, et surtout de prendre du recul sur ce que je souhaite vraiment faire. Parce que me voici, à l'aube de ma 24e année, dans le même état de doute qu'à ma 19e : qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie ? J'ai toutes mes cartes en main et suis contente de mon jeu, mais je ne sais définitivement pas quoi poser sur la table. J'ai besoin de temps et d'espace pour peaufiner ma stratégie avant de déclarer "tapis".

Alors, quand je dis que j'ai accompli tous ces petits riens toute seule, j'entends "célibataire, sans le soutien d'un monsieur". Mais toutes ces aventures, je les ai partagées avec certains amis, des membres de ma famille. Certains ont été le déclencheur d'événements, d'autres ont simplement été là au bon moment, et d'autres encore ont sué avec moi pour m'aider dans mes projets.

Tout ce que j'essaie de dire à travers cette petite liste, c'est que j'ai passé presque 20 ans à rester passive et m'interdire tout un tas de choses qui me semblaient hors de portée. Alors qu'en fait, il suffisait de me lancer. Je vous laisse avec les témoignages photographiques de ces derniers mois, et surtout avec la phrase qui a sans doute tout déclenché :

"MAKE IT HAPPEN."

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