08/08/2014

L'ETRANGE POUVOIR DE NORMAN



L'Etrange Pouvoir de Norman (ou ParaNorman, aux States!), est le genre de film qui passe inaperçu lors de sa sortie, alors qu'il réunit tous les éléments d'un film splendide. Depuis sa sortie en 2012, il me suit un peu partout, d'où le fait que je le connaisse sur le bout des doigts aujourd'hui. C'est un long-métrage d'animation en volume réalisé par Sam Fell et Chris Butler.

Pour vous résumer grossièrement la situation : l'histoire se passe à Blithe Hollow, petite ville de Nouvelle-Angleterre, qui a construit sa médiocre réputation sur la légende d'une prétendue sorcière qui aurait vécu ici. La ville est peuplée de personnages plus beaufs les uns que les autres (et plus vrais que nature). 

Parmi cette foule, un petit garçon, Norman, est exclu de la meute, étant considéré comme « cinglé » ou encore « bizarre ». En effet, le garçon verrait et communiquerait avec nos chers disparus. Ouais, bon, rien de suffisant pour le traiter de « cinglé », on est d'accord ? Les choses se gâtent lors de l'anniversaire de la mort de la sorcière. Je ne vous spoil pas d'avantage.
Pour moi, ce film est une réussite totale. Non seulement l'intrigue est plus profonde qu'il n'y paraît (l'histoire se passe sur un fond de harcèlement scolaire, et montre aussi la grande cruauté et bêtise humaine), mais en plus tout dans ce long-métrage rend le film magnifique. Sa réalisation est absolument sublime, l'ambiance musicale parfaite, bref, vous aurez compris mon enthousiasme.

Si sa beauté ne s'arrêtait qu'à sa splendide réalisation... Mais non. Le travail graphique de l'oeuvre dépasse largement les 1h32 du film. Le générique de fin nous donne un aperçu du travail qu'ont fourni de nombreux artistes et graphistes. Comme j'ai un meilleur ami génial qui m'a offert l'art-book du film, j'ai pu en voir plus, et je suis restée scotchée devant la quantité et la qualité du travail fourni, de l'écriture du scénario jusqu'à la réalisation finale, en passant par les premiers croquis et les essais d'ambiance.


A sa sortie en 2012, je me suis retrouvée un peu perplexe devant les affiches du long-métrage, l'esthétique des zombies me rappelant l'ambiance des Noces Funèbres de Tim Burton. Je partais avec beaucoup d'aprioris, et c'est au cinéma, et en 3D que j'ai fait ma première rencontre avec le film. Par pitié, faîtes votre possible pour vous le procurer (de façon tout à fait légale voyons) en bonne qualité : le film en vaut vraiment le coup, et vous regretteriez de passer à côté d'effets visuels vraiment sublimes. 

Bref, trêve de bavardage, vous m'avez compris ! Drôle, tendre et touchant, c'est le parfait compagnon pour un après-midi pluvieux, un trajet en train, ou une soirée cocooning.

J'ai le swagg.

Lennie.

1 commentaire:

  1. On l'avait vu dans le train vers Valence celui ci non ? J'avais beaucoup aimé. :D

    RépondreSupprimer