L'Etrange Pouvoir de Norman (ou
ParaNorman, aux States!), est le genre de film qui passe inaperçu
lors de sa sortie, alors qu'il réunit tous les éléments d'un film
splendide. Depuis sa sortie en 2012, il me suit un peu partout, d'où
le fait que je le connaisse sur le bout des doigts aujourd'hui. C'est un long-métrage d'animation en volume réalisé par Sam Fell et Chris Butler.
Pour vous résumer grossièrement la
situation : l'histoire se passe à Blithe Hollow, petite ville
de Nouvelle-Angleterre, qui a construit sa médiocre réputation sur
la légende d'une prétendue sorcière qui aurait vécu ici. La ville
est peuplée de personnages plus beaufs les uns que les autres (et
plus vrais que nature).
Parmi cette foule, un petit garçon, Norman,
est exclu de la meute, étant considéré comme « cinglé »
ou encore « bizarre ». En effet, le garçon verrait et
communiquerait avec nos chers disparus. Ouais, bon, rien de suffisant
pour le traiter de « cinglé », on est d'accord ?
Les choses se gâtent lors de l'anniversaire de la mort de la
sorcière. Je ne vous spoil pas d'avantage.
Pour moi, ce film est une réussite
totale. Non seulement l'intrigue est plus profonde qu'il n'y paraît
(l'histoire se passe sur un fond de harcèlement scolaire, et montre
aussi la grande cruauté et bêtise humaine), mais en plus tout dans
ce long-métrage rend le film magnifique. Sa réalisation est
absolument sublime, l'ambiance musicale parfaite, bref, vous aurez
compris mon enthousiasme.
Si sa beauté ne s'arrêtait qu'à sa
splendide réalisation... Mais non. Le travail graphique de l'oeuvre
dépasse largement les 1h32 du film. Le générique de fin nous donne
un aperçu du travail qu'ont fourni de nombreux artistes et
graphistes. Comme j'ai un meilleur ami génial qui m'a offert
l'art-book du film, j'ai pu en voir plus, et je suis restée scotchée
devant la quantité et la qualité du travail fourni, de l'écriture
du scénario jusqu'à la réalisation finale, en passant par les
premiers croquis et les essais d'ambiance.
A sa sortie en 2012, je me suis
retrouvée un peu perplexe devant les affiches du long-métrage,
l'esthétique des zombies me rappelant l'ambiance des Noces Funèbres
de Tim Burton. Je partais avec beaucoup d'aprioris, et c'est au
cinéma, et en 3D que j'ai fait ma première rencontre avec le film.
Par pitié, faîtes votre possible pour vous le procurer (de façon
tout à fait légale voyons) en bonne qualité : le film en vaut
vraiment le coup, et vous regretteriez de passer à côté d'effets
visuels vraiment sublimes.
Bref, trêve de bavardage, vous m'avez
compris ! Drôle, tendre et touchant, c'est le parfait compagnon
pour un après-midi pluvieux, un trajet en train, ou une soirée
cocooning.
J'ai le swagg.
Lennie.
On l'avait vu dans le train vers Valence celui ci non ? J'avais beaucoup aimé. :D
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